Le laboratoire normand Marette, mis en cause dans le décès de trois bébés à l’hôpital de Chambéry à la fin de 2013, ferme ses portes. Cette cessation d’activité définitive, selon les termes de l’entreprise, intervient après plus de six mois de suspension d’activité pour les besoins de l’enquête.
Le patron du laboratoire, Jean-Luc Marette, explique que ce sont des raisons économiques qui le conduisent à mettre la clé sous la porte : « En aucun cas, ce n’est une fermeture parce que l’on se sent responsables : le jour de la fabrication des poches alimentaires au laboratoire, tous les voyants étaient au vert ; c’est juste un problème économique. (...) On ne fonctionne avec l’ensemble des hôpitaux qu’avec appel d’offres. » Or, poursuit-il, pendant six mois, le laboratoire, dont l’activité est gelée, n’a pu y répondre, précise-t-il.
Le 4 janvier dernier, l’activité du laboratoire Marette a été suspendue et cette suspension a été prolongée de six mois en avril par décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Depuis le début de l’enquête sur la mort des nourrissons fin 2013, le laboratoire n’a jamais été mis en cause (témoin assisté ou mise en examen) par la justice, même si les autorités sanitaires avaient, elles, retenu en janvier l’hypothèse d’un « accident de production isolé » au laboratoire Marette pour expliquer les décès des bébés, mais jusqu’alors sans qu’aucune preuve ait été rendue publique.
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