De notre correspondante
«N OUS savons aujourd'hui que la consommation d'alcool pendant la grossesse peut nuire au développement de l'enfant. Pour lui donner toutes ses chances, pas d'alcool pendant la grossesse. » Tel est le slogan retenu par le Groupement régional d'alcoologie pour cette campagne télévisée.
« Nous avons adopté un ton résolument soft pour donner une information pertinente sans affoler la population », explique Thierry Danel, médecin au service d'addictologie de l'hôpital de la Charité, à Lille. Le message à faire passer est simple : une consommation de 4 verres d'alcool par jour peut perturber le développement de la grossesse. Dans le Nord - Pas-de-Calais, on estime à 150 le nombre d'enfants qui naissent chaque année avec une forme grave de syndrome d'alcoolisation fœtale. Si l'on retient les formes plus légères, ce chiffre grimpe à 500 par an.
Une situation qui justifie l'effort de prévention déployé par le groupement régional d'alcoologie. Depuis six ans, cette structure multiplie les campagnes d'information en diffusant des plaquettes et des affiches dans toute la région. La campagne télévisée lancée lundi est une première. Si les retombées se révèlent positives, une deuxième opération sera lancée en octobre-novembre. La diffusion du Numéro Vert de Drogues, Alcool, Tabac Info Service au cours du spot télévisé permettra rapidement d'évaluer l'impact de la campagne. Dans les prochains jours sera diffusé auprès de tous les généralistes du Nord - Pas-de-Calais une plaquette d'information sur le syndrome d'alcoolisation fœtale pour répondre à toutes les questions que risquent de poser les patients après la diffusion du spot.
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