Sur l'obésité, la France fait légèrement mieux que la moyenne européenne, avec 15,3% d'obèses, chez les hommes comme chez les femmes. En comparaison, 15,9% des plus de 18 ans sont en effet considérés comme obèse dans l'Union européenne, alors que plus de la moitié (51,6%) est en surpoids, selon Eurostat.
Malte est le pays de l'Union européenne qui compte la plus forte proportion d'adultes obèses, avec 28,1% des hommes et 23,9% des femmes obèses. Suivent la Lettonie et la Hongrie, tandis que le Royaume-Uni occupe le 5e place. La Roumanie ferme le classement, avec seulement 9,4% d'obèses (9,1% chez les hommes et 9,7% chez les femmes). L'Italie et les Pays-Bas complètent le podium des "bons élèves" européens.
"Plus la tranche d'âge est élevée, plus la proportion de personnes obèses augmente", passant de 5,7% chez les 18-24 ans à 22,1% chez les 65-74 ans, observe Eurostat. Les plus de 74 ans font toutefois exception, puisqu'au-delà de cet âge, le taux diminue à 17,3%. L'office européen des statistiques confirme aussi une corrélation claire avec le niveau d'éducation: alors que l'obésité concerne une personne sur cinq (19,9%) parmi les personnes ayant un faible niveau d'éducation (collège ou moins), la proportion chute à 16% chez celles ayant un niveau d'éducation moyen (lycée) et à 11,5% chez celles avec un niveau d'éducation élevé (enseignement supérieur).
A l'échelle mondiale, le nombre de cas d'obésité a doublé depuis 1980, selon l'OMS. En 2014, 39% des adultes étaient en surpoids dont 13% étaient obèses.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation