C’est peut-être une nouvelle Vincent Lambert qui commence. Les parents d'une petite fille de sept mois, plongée dans le coma au CHU d'Angers après avoir été prise de convulsions, ont engagé un référé contre l'extubation prévue lundi de leur enfant. Soignée depuis 40 jours dans le service de réanimation pédiatrique à Angers, Ayana est plongée dans un coma artificiel, sous ventilation mécanique. Selon le Dr Gérald Boussicault, responsable de ce service, « la fillette a des séquelles neurologiques gravissimes, irréversibles, avec un tableau de souffrances, de douleurs, extrêmes ». « Au vu de l'évolution des symptômes et notamment des symptômes douloureux intolérables, nous avons décidé de manière collégiale de ne pas mettre en oeuvre de traitements qui pourraient relever d'une obstination déraisonnable », a expliqué le pédiatre à l'AFP. « Les parents ont été informés. Ils nous ont répondu qu'ils n'étaient pas prêts à ce que leur enfant décède, mais qu'ils ne le seraient jamais », a-t-il ajouté. C'est ainsi que la décision d'extubation avait été prise pour lundi prochain, « avec les parents », selon lui. Mais « ceux-ci sont revenus sur leur décision », ajoute-t-il, regrettant d'avoir appris le référé par voie de presse.
Un médecin expert désigné par le tribunal administratif de Caen se rendra dimanche au CHU d'Angers, a indiqué à l'AFP Emmanuel Ludot, l'avocat de la famille. Dans la nuit du 5 au 6 mai, la petite fille avait été victime d'une forte fièvre, suivie de convulsions, après avoir reçu quelques heures plus tôt, par un médecin de la PMI, une injection de deux vaccins. Conduite dans la nuit à l'hôpital d'Alençon, elle sera transférée ensuite au CHU du Mans puis à celui d'Angers.
« Débrancher ma fille, c'est inconcevable. C'est une battante », lance sa maman, qui affirme ne « pas vouloir qu'elle souffre non plus » et « remercie les médecins qui ont fait le maximum et le font encore ». Pour son avocat, qui a saisi jeudi matin le président du tribunal administratif de Caen pour obtenir un « constat d'urgence », il convient « de rechercher toutes les pistes possibles qui évitent le décès de cette petite fille ». Selon Me Ludot, « il y a des exemples d'enfants (victimes des mêmes problèmes, NDLR) qui sont restés en vie, certes handicapés, mais qui se sont peu à peu reconstruits ». Un discours partagé par Jacques Bessin, le président de l'UNACS (Union nationale des associations citoyennes de santé) qui a décidé, à leur demande, d'épauler les parents d'Ayana. « On ne peut pas imposer aux parents une solution aussi radicale sans avoir un autre avis médical », argue-t-il.
Un médecin expert désigné par le tribunal administratif de Caen se rendra dimanche au CHU d'Angers, a indiqué à l'AFP Emmanuel Ludot, l'avocat de la famille. Dans la nuit du 5 au 6 mai, la petite fille avait été victime d'une forte fièvre, suivie de convulsions, après avoir reçu quelques heures plus tôt, par un médecin de la PMI, une injection de deux vaccins. Conduite dans la nuit à l'hôpital d'Alençon, elle sera transférée ensuite au CHU du Mans puis à celui d'Angers.
« Débrancher ma fille, c'est inconcevable. C'est une battante », lance sa maman, qui affirme ne « pas vouloir qu'elle souffre non plus » et « remercie les médecins qui ont fait le maximum et le font encore ». Pour son avocat, qui a saisi jeudi matin le président du tribunal administratif de Caen pour obtenir un « constat d'urgence », il convient « de rechercher toutes les pistes possibles qui évitent le décès de cette petite fille ». Selon Me Ludot, « il y a des exemples d'enfants (victimes des mêmes problèmes, NDLR) qui sont restés en vie, certes handicapés, mais qui se sont peu à peu reconstruits ». Un discours partagé par Jacques Bessin, le président de l'UNACS (Union nationale des associations citoyennes de santé) qui a décidé, à leur demande, d'épauler les parents d'Ayana. « On ne peut pas imposer aux parents une solution aussi radicale sans avoir un autre avis médical », argue-t-il.
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