"Après 75 ans, l'anthrax est revenu et a pris la vie d'un enfant". Le gouverneur de la région de Yamalo-Nenets (Russie), Dmitri Kobylkine, a annoncé, par ces mots, lundi, le décès d'un garçon de 12 ans de la maladie du charbon.
Du fait de ce cas, les autorités locales ont annoncé l'hospitalisation de 72 personnes, dont 41 enfants, par crainte de contagion dans le Grand Nord russe. Situé à 2 000 km au nord-est de Moscou, le Yamalo-Nenets est placé sous quarantaine depuis une semaine par les autorités après l'infection par l'anthrax des troupeaux d'au moins neuf éleveurs nomades de rennes.
Pourtant considérée exempte de cette bactérie depuis 1968, et alors qu'aucun cas d'anthrax n'a été enregistré depuis 1941, la région vit un été anormalement chaud. Selon les autorités, les températures supérieures à 35 degrés ont fait fondre le permafrost (sols gelés du Grand Nord) et exposé un cadavre de renne infecté. Plus de 2 300 rennes ayant pu avoir été contaminés ont été abattus dans cette région qui en compte plus de 250 000.
(Avec AFP)
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation