Tous les asthmatiques doivent poursuivre la prise de leur traitement par corticoïdes inhalés, a informé mardi la Fédération française d’allergologie en notant qu'il « n’a jamais été démontré que la prise de corticoïdes inhalés était un facteur de risque sévère » au coronavirus.
Cette mise au point intervient après les alertes du ministère de la Santé sur la prise de certains médicaments, comme l'ibuprofène et certains corticoïdes, qui ont pu créer une forme de confusion chez les patients.
« Il est indispensable pour les patients asthmatiques de continuer à se traiter pour que leur maladie soit contrôlée », insiste la Fédération dans un communiqué.
Pas de formes plus sévères de Covid-19 pour les asthmatiques
Elle souligne aussi que « l’asthme n’est pas un facteur de risque de développer des formes plus sévères de Covid-19 les conduisant en réanimation, si l’asthme est bien contrôlé notamment par les corticoïdes inhalés ».
Elle recommande par ailleurs, en cas de survenue de problèmes respiratoires chez les personnes qui se savent allergiques, de « bien évaluer la nature des symptômes ressentis » car les mois de mars et avril sont propices au développement de rhinite, conjonctivite et asthme chez les patients allergiques en raison de l’arrivée des pollens d’arbres au nord et au sud de la France.
Accompagnées de toux et de sifflement, ces allergies peuvent être confondues avec les symptômes du virus qui a fait 175 morts en France et conduit actuellement 700 patients en réanimation.
Avec AFP
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