Après une réunion d'urgence mardi sur le coronavirus MERS, l'OMS n'a pas jugé nécessaire de déclarer un état «d'urgence de santé publique de portée globale», en l'absence de preuves sur une transmission du virus de l'homme à l'homme. «La gravité de la situation a augmenté en termes d'impact sur la santé publique», a toutefois estimé le Comité d'urgence.
Le Comité a relevé l'augmentation importante du nombre de cas, la faiblesse des actions de prévention et de contrôle de l'infection. Il demande notamment que cette politique de prévention soit appliquée dans tous les pays et en particulier dans ceux où des cas ont été enregistrés. L'OMS suggère aussi que des actions d'information soient intensifiées à l'intention des professionnels de santé mais aussi du public et que chaque cas fasse l'objet d'une enquête approfondie d'environnement pour essayer de comprendre comment la contamination a eu lieu.
Selon le dernier bilan de l'OMS publié mercredi, depuis septembre 2012, 496 cas de coronavirus MERS ont été confirmés dans le monde. L'Arabie saoudite est le pays le plus touché, avec 152 morts liées à la maladie dans le royaume depuis son apparition en 2012. Environ 30% des cas ont été mortels, selon le centre américain pour la prévention et le contrôle des maladies. La transmission du virus pourrait se faire par les chameaux, selon les recherches mais cette hypothèse n'est pas officiellement confirmée.
Mercredi les autorités de santé des Pays Bas ont annoncé un premier cas de coronavirus sur une personne ayant voyagé en Arabie Saoudite. Le cas a été détecté mardi et il est maintenu en stricte isolation dans un hopital à La Haye. Sa condition est stable, selon les responsables néerlandais qui recherchent toutes les personnes avec qui il a été en contact. Deux cas étant toujours recensés aux Etats-Unis.
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