Il reste toujours très difficile de vérifier la disparition de la maladie inflammatoire responsable de l'hyperréactivité bronchique. L'élément clé du suivi est l'examen de la fonction respiratoire mais on peut aussi s'aider de marqueurs sanguins ou inhalés. L'évaluation de l'éosinophilie est simple et pratique, son importance témoignant de la persistance d'une inflammation. On avait beaucoup misé sur le dosage de l'ECP (protéine cationique des éosinophiles), médiateur libéré lors de l'activation des éosinophiles, mais elle n'est pas toujours parfaitement corrélée avec le contrôle de la maladie.
On utilise beaucoup le NO exhalé, d'autant plus haut que l'inflammation est importante, mais il n'est pas toujours fiable chez les enfants allergiques chez qui il reste souvent élevé. Ces marqueurs sont intéressants non pas sur une valeur unique mais sur leur évolution dans le temps. «?En réalité, on les utilise plus à visée pédagogique pour montrer aux parents la persistance de l'inflammation que comme un outil aidant à arrêter le traitement ».
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