Jusqu’à présent, si ils voulaient contracter un prêt, les patients guéris du cancer étaient obligé de mentionner cette partie de leur passé et se voyaient rajouter des taux d’intérêts plus élevés que pour une personne exempte d’antécédent médical. La loi devrait bientôt supprimer cette injustice. Marisol Touraine a en effet indiqué que ce droit à l’oubli pourrait figurer dans le projet de loi santé. A moins que l’on puisse se passer de mesures législatives pour y arriver : "les discussions avancent avec la fédération des assureurs. Elles ont l'air de progresser à grands pas et si une convention peut-être signée on n'aura même pas besoin de passer par la loi. Mais si ça n'était pas le cas évidemment un amendement serait déposé..." a indiqué la ministre.
Ce fameux "droit à l’oubli", mesure emblématique du troisième plan cancer lancé par François Hollande en 2014 est qualifié de "révolution copernicienne" par Bernard Spitz, président de la FFSA. Elle concernerait trois catégories de personnes : tous les cancers des enfants, certains adultes en fonction de modalités distinctes et enfin le dispositif intégrera le progrès de la science contre le cancer. Le président de la fédération française des sociétés d’assurances annonce qu’ils "pourront affiner les délais en fonction des cancers, grâce aux données que nous aurons à notre disposition" dans le but "d’agir au bénéfice des assurés".
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