Le 14 février dernier, le Haut Conseil de la Santé Publique tranchait après des années de débat et recommandait la vaccination antirotavirus des nourrissons de moins de 6 mois. Le HCSP a pris en considération la réduction potentielle en France de 80 % des 14 000 hospitalisations annuelles d’enfants de moins de 3 ans, les données en faveur d’une immunité de groupe en cas de couverture vaccinale élevée (effet protecteur allant de 17 à 76 % chez les personnes non vaccinées) ainsi que l’évaluation désormais précise du risque de survenue d’invaginations intestinales aiguës post-vaccination de l’ordre de quelques cas par an en France.
Concrètement, la vaccination est préconisée selon un schéma à 2 doses (2 et 3 mois) pour le vaccin monovalent et à 3 doses (2, 3 et 4 mois) pour le vaccin pentavalent. Mais « cette stratégie – qui sous-tend le remboursement du vaccin par l’Assurance Maladie – ne devrait être mise en place que si les prix des vaccins conduisent à des ratios coût/ efficacité acceptables ». soulignait le HCSP en février. Depuis les discussions sont en cours…
Mais, d’ores et déjà, « depuis que la vaccination contre le rotavirus existe et même si elle n’était pas officiellement recommandée – le Groupe Francophone d’Hépatologie, Gastro-entérologie et Nutrition Pédiatrique la conseille depuis 2007 –, nous avons pu observer une chute très nette des formes graves de gastro-entérites du nourrisson rapporte le Pr Patrick Tounian (hôpital Trousseau, Paris). Ce constat est unanime chez les hospitaliers comme les médecins de ville ».
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