Les PAI en souffrance
Anaphylaxie De 8 à 18 % des anaphylaxies surviennent en milieu scolaire, le plus souvent à la cantine, les aliments représentant la première cause chez l’enfant.
Pour autant, même si les PAI (plan d’accueil individualisé) ont été multipliés par 6 depuis 2002, la prévention (et la prise en charge) des anaphylaxies à l’école laisse encore à désirer. En témoignent les résultats d’une étude menée en milieu scolaire sur 105 enfants allergiques. Seulement un tiers avaient une trousse d’urgence alors qu’un sur cinq avait déjà fait une anaphylaxie.
Par ailleurs, lorsque la trousse est présente, elle est souvent dans des armoires fermées à l’infirmerie, avec toute la difficulté d’y accéder en urgence. De plus, « on constate une grande diversité des contenus », souligne le Dr Guillaume Pouessel (Roubaix), rappelant qu'une trousse d’urgence doit contenir de l’adrénaline en stylo auto-injecteur, des bronchodilatateurs et des anti-histaminiques, mais « pas de corticoïdes ».
Même flou pour les conduites à tenir. Sur le papier, le PAI est encadré par un certain nombre de prérequis. La demande doit venir de la famille, le diagnostic doit être confirmé et il faut un accord avec le médecin de l’éducation nationale. À l’issue de la concertation sont établis un régime alimentaire et un protocole d’urgence et de soins précisant, le cas échéant, des besoins spécifiques. Mais on s’aperçoit que sur le terrain, la marche à suivre est beaucoup moins bien balisée.
Côté éviction de l’allergène, il reste compliqué d’autoriser ou non la restauration scolaire, sachant que la documentation en temps réel des potentiels allergènes contenus dans les menus est quasi-impossible vu le changement fréquent de fournisseur.
Hypospadias, un garçon sur 300
Malformation complexe des organes génitaux masculins, l’hypospadias touche un garçon sur 300. Il nécessite une prise en charge à 1 an, après bilan hormonal éventuel. Il ne provoque pas d’incontinence mais peut avoir des conséquences fonctionnelles à l’âge adulte.
Les fruits biologiques plus allergisants !
Par rapport aux fruits traités, les fruits « naturels » ont tendance à sécréter plus de protéines de défense lorsqu’ils subissent une agression. Or, certaines personnes sont allergiques à ces protéines. De même, il y a plus de réactions lorsque les fruits sont plus matures. Ainsi, même si cela paraît contre- intuitif, « les fruits bio entraînent parfois plus de réactions », souligne le Dr Etienne Bidat (Paris).
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