L'épidémie de grippe, qui a déjà touché près d'un million de personnes, tend à ralentir et à se stabiliser, selon les réseaux de surveillance de la grippe. Dans son bulletin hebdomadaire, l'Institut de veille sanitaire (InVS) observe mercredi une "stabilisation du nombre de consultations pour syndromes grippaux et de passages aux urgences pour grippe" ainsi qu'une "augmentation modérée du nombre d'hospitalisations et d'admissions en réanimation". Au total, selon des données conjointes des Grog (Groupes régionaux d'observation de la Grippe) et du réseau Sentinelles, l'InVS estime que depuis le début de l'épidémie, 940.000 personnes ont consulté un médecin.
Les régions Rhône-Alpes, PACA, Bourgogne et Champagne-Ardenne étaient la semaine dernière les plus touchées (avec des taux de consultations supérieurs à 600/100.000 habitants contre 438/100.000 en moyenne en métropole). Depuis le 1er novembre 2013, 338 cas de grippe ont été admis en réanimation dont 68 nouveaux cas signalés la semaine dernière. Parmi ces 338 malades, 27 décès au total ont été recensés, ajoute l'institut. 86% des cas graves présentaient un facteur de risque.
D'une façon générale, sur le territoire les virus grippaux de type A sont très majoritaires (A/H3N2 et A/H1N1/2009). Selon le modèle de prévision basé sur les données de ventes de médicaments (partenariat IMS-Health), "l'épidémie est en phase de ralentissement voire de décroissance", relève pour sa part le réseau Sentinelles-Inserm. Les vacances scolaires pourraient favoriser la décrue épidémique, avancent de leur côté les Grog qui jugent pour leur part que l'Ile-de-France (en vacances la semaine dernière et jusqu'à lundi) est repassée en dessous du seuil épidémique.
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