La Direction générale de la santé (DGS) vient d’alerter sur plusieurs cas groupés de bilharziose urogénitale qui ont été signalés en Corse aux autorités sanitaires nationales en avril dernier. Les personnes atteintes n’avaient pas séjourné dans une zone d’endémie, et ont probablement été contaminées au cours d’une baignade, à partir de l’été 2011, dans le Cavu, une rivière de Corse-du-Sud proche de Porto-Vecchio.
La DGS a saisi le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer les risques et préciser la conduite à tenir. D’Dores et déjà devant une hématurie, macro ou microscopique il faut évoquer le diagnostic de parasitose à Schistosoma hæmatobium chez quelqu’un qui s’est baigné dans cette région en eau douce naturelle depuis 2011.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité