On est très proche du maximum de l'épidémie de grippe, mais pas d'affolement. Le bulletin hebdomadaire de l'Institut de veille sanitaire rapporte en effet "l'augmentation hebdomadaire des nombres de virus détectés ralentit, confirmant (...) l'approche du pic". Mais l'épidémie s'avère nettement moins grave cette saison que les deux précédentes. Selon l'INVS, "à l'issue des cinq premières semaines de l'épidémie, le nombre de cas graves est deux à quatre fois inférieur aux nombres observés depuis la saison 2009-2010, excepté en 2011-2012 et 2012-2013 où il est équivalent".
Depuis le 1er novembre 2015, 280 cas graves ont été admis en réanimation, "infectés majoritairement par un virus A" et 28 personnes sont décédées dont 22 atteintes par un virus A et six par un virus B. "La plupart des patients avait des facteurs de risque. La moyenne d'âge était de 56 ans (1 mois à 100 ans). Une majorité d'entre eux (157 patients) n'était pas vaccinée", précise l'InVS.
Selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm, 942.000 personnes ont consulté un médecin pour des syndromes grippaux (fièvre supérieure à 39 degrés),en cinq semaines d'épidémie. Les régions les plus touchées la semaine dernière étaient Rhône-Alpes (522 cas pour 100.000 habitants), le Limousin (490) et l'Auvergne (463).
L'épidémie grippale est également présente dans les territoires d'Outre-mer. En Martinique, depuis le 11 janvier 2016, 14 personnes ont été hospitalisées en réanimation (virus A) dont cinq sont décédées, a précisé l'InVS. "En Guadeloupe, sept patients ont été admis en réanimation. Dans les autres îles des Antilles et en Guyane, l’activité grippale reste modérée", souligne enfin l'INVS
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