La découverte de l'expression d'un récepteur à la vitamine D et de la capacité de la 25OHD à se convertir en 1 ,25(OH)2D dans les cellules immunitaires suggère un rôle de la vitamine D dans l'immuno-régulation. Il reste néanmoins à prouver le bénéfice de la supplémentation en cette vitamine dans diverses pathologies liées à un dysfonctionnement immunitaire.
In vitro, la vitamine D augmente l'expression des peptides anti-microbiens. Des données confirmées par des essais cliniques où la supplémentation diminue le nombre des affections respiratoires. Deux essais pilotes conduits avec de hautes doses de vitamine D chez des patients traités pour un VIH constatent une amélioration de la fonction des cellules T, du nombre de CD4 et de la charge virale.
La carence en vitamine D est, de plus, associée à une incidence plus élevée de maladies auto-immunes, mais les liens de causalité ne sont pas véritablement établis. Une dose élevée de vitamine D réduirait par ailleurs les lésions IRM chez des patients atteints de SEP, un bénéfice que seule une étude a retrouvé jusqu’ici. Quatre grands essais viennent d'être lancés en Europe pour vérifier cette hypothèse.
Santé mentale : l’Europe s’engage à Paris à travers des politiques transversales
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat
Implant Nexplanon : de nouvelles recos de l’ANSM en cas de migration
Santé sexuelle à l’ère du numérique : des opportunités à saisir