Une méta-analyse canadienne menée par des chercheurs de l'université de Victoria (Colombie britannique) montre que l’effet bénéfique de la consommation modérée d’alcool n’est pas suffisamment étayé sur le plan scientifique. Dans leur article paru dans le « Journal of studies on alcohol and drugs », les chercheurs (Tim Stockwell et coll.) ont passé en revue 87 études qui montrent la classique courbe en J décrivant une réduction de mortalité de 14 % chez les buveurs modérés. Sur ces 87 études, 74 étaient biaisées car le groupe des sujets abstinents englobait des personnes qui ne pouvaient plus boire en raison de leur état de santé. Après ajustement sur les biais de recrutement, les chercheurs ne retrouvent plus de bénéfice de la consommation modérée d’alcool.
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé