Le DSM-5 définit l’éjaculation précoce comme une éjaculation survenant aux alentours d’une minute après la pénétration vaginale. L’étude Emoi, première étude observationnelle d’envergure réalisée en France sur l’éjaculation précoce depuis une quinzaine d’années, rend compte de la souffrance physique et psychologique des hommes qui en souffrent et dont seuls 10 % osent franchir le seuil de la consultation.
Selon ce travail mené avec le soutien des laboratoires Ménarini, 41 % des patients qui consultent pour ce motif éjaculent en moins d’une minute après pénétration vaginale, 41 % entre 1 et 2 mn, 12 % au-delà de 2 minutes tandis que 6 % ont une éjaculation ante portas. Une dysfonction érectile est associée dans 24 % des cas (58 % en cas d’éjaculation précoce secondaire), avec un sentiment d’absence de perception de contrôle dans 85 % des cas, un sentiment d’échec important dans 48 % des cas, ainsi qu’une souffrance explicitée par des scores significatifs aux échelles de qualité de vie, d’estime de soi et de qualité de la relation de couple. L’association entre éjaculation précoce et troubles anxieux et dépressifs ressort. Enfin, si 67 % pensaient que « cela s’arrangerait tout seul », la perspective de solutions pharmacologiques a été l’élément déterminant pour demander une prise en charge dans 78 % des cas.
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