Des protéines contenues dans le lait du diable de Tasmanie - un marsupial vivant sur une île du même nom située au sud de l'Australie - pourraient être utilisées afin de lutter contre les "super bactéries". C'est ce que révèle une étude publiée dans Scientific Reports, un journal du groupe Nature.
En effet, des chercheurs de l'Université de Sydney ont découvert que des peptides (les éléments qui composent les protéines) présents dans le lait maternel de l'animal pouvaient tuer certaines bactéries résistantes, dont le staphylocoque doré et les entérocoques.
Les spécialistes ont été intrigués par ces marsupiaux suite à certaines observations. En effet, leurs petits ont un système immunitaire peu développé et malgré ça, ils vont pouvoir poursuivre leur croissance dans une poche où séjournent des bactéries pathogènes. Comment font-ils pour survivre dans un tel environnement ? La réponse vient du fait que le diable de Tasmanie présente bien plus de peptides que les autres mammifères.
Les scientifiques ont pu artificiellement recréer l'une de ces molécules, la "cathelicidin" après avoir extrait la séquence du génome de l'animal. Ils ont alors découvert que ce peptide était bactéricide. Ils pouvaient notamment détruire certaines bactéries résistantes. Ce constat suscite un espoir de pouvoir mettre au point de nouvelles substances antibiotiques.
D'après l'AFP
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