« La prescription de L-Thyroxine Serb (solution buvable de lévothyroxine) doit être réservée en priorité aux enfants et aux adultes présentant des troubles sévères de la déglutition. »
Dans un communiqué publié hier, l’ANSM appelle les praticiens à ne pas prescrire de L-Thyroxine Serb en remplacement du Levothyrox.
Suite aux inquiétudes soulevées par la nouvelle formulation de Levothyrox, l’Agence du médicament a en effet été informée d’un report d’utilisation vers la forme buvable destinée normalement à un usage pédiatrique et aux patients présentant des troubles sévères de la déglutition. « À ce jour, la délivrance quotidienne de forme buvable est de 3 à 4 fois supérieure à la délivrance antérieure », précise l’ordre des médecins qui tire également la sonnette d’alarme.
Risque de pénurie
Cette tendance « est susceptible de créer une rupture de disponibilité de cette spécialité qui est indispensable pour les enfants de moins de 8 ans et pour les personnes qui présentent des troubles de la déglutition, pour lesquels il n’existe pas d’alternative » s'inquiète l’ANSM. L’agence du médicament demande donc aux médecins « de prescrire la L-Thyroxine Serb en priorité à ces patients » et aux pharmaciens d’officine « de délivrer la L-Thyroxine Serb en priorité à ces populations ». Les autres patients présentant une ordonnance de L-thyroxine Serb seront invités à consulter à nouveau leur médecin.
L’ANSM rappelle par ailleurs que le traitement par lévothyroxine ne doit en aucun cas être interrompu ou modifié sans avis médical.
La caféine réduirait l’efficacité des transfusions sanguines
Cancer du foie : 800 décès annuels dus aux inégalités sociales
Des soins buccaux avant une chirurgie réduisent le risque de pneumonie postopératoire
Chikungunya : un record de cas autochtones cet été, les arboviroses continuent de sévir