"Belle victoire à trois jours de l'IAS ", a tweeté l'association Act Up Paris, alors que la conférence internationale de recherche sur le sida débute dimanche à Paris. Les personnes séropositives décédées pourront désormais recevoir des soins funéraires de conservation des corps, ce qui leur était interdit depuis 1986, selon un arrêté paru jeudi au JO. La levée de cette interdiction, qui concerne aussi les personnes décédées atteintes d'hépatites, était réclamée de longue date par les associations de lutte contre le sida. Elle prendra effet le 1er janvier 2018.
Ces soins étaient jusque-là interdits aux personnes décédées séropositives et atteintes d'hépatites en vertu de deux textes datant de 1986 puis 1998 par crainte de contamination. Selon l'arrêté publié jeudi et signé par Agnès Buzyn, le sida et les hépatites ont été retirés de la liste des maladies concernées par cette interdiction. Les soins funéraires de conservation des corps restent interdits dans le cas de personnes qui seraient décédées de la maladie de Creutzfeld-Jakob, de tout "état septique grave", de la rage, du choléra ou de la peste.
Juste après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, des associations de lutte contre le sida l'avaient interpellé pour lui demander la levée de l'interdiction. Pendant le précédent quinquennat, Marisol Touraine s'était prononcée pour la levée de l'interdiction.
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