L’étude CheckMate-067 a évalué la combinaison nivolumab et ipilimumab en traitement de première ligne du mélanome avancé (stades III ou IV). Elle montre des résultats impressionnants avec une médiane de survie sans progression de 11,5 mois avec la combinaison anti-PD1 etl’anti-CTLA4 versus 2,9 mois avec l’anti-CTLA4 seul (p<0,001) et 6,9 mois avec le nivolumab utilisé en monothérapie (p<0,001). Chez les patients qui avaient des tumeurs qui exprimaient le ligand PDL1, la médiane de survie sans progression était encore plus longue (14 mois) dans les groupes combinaisons et dans le groupe nivolumab seul ; chez les patients n’exprimant pas PDL1, l’association faisait mieux que le nivolumab seul : 11,2 mois versus 5,3 mois. Le prix de cette efficacité est une augmentation des effets indésirables sévères de grade 3 ou 4 qui sont apparus chez 16,3 % des patients, dont 55 % dans le groupe nivolumab+ipilimumab, et 27,3 % dans le groupe ipilimumab seul. Clairement, le nivolumab qui est en ATU de cohorte en France supplante l’ipilimumab en première ligne de traitement.
Asco 2015. Dans le mélanome, l’étude CheckMate-067 marque les esprits de toute la communauté cancérologique
Publié le 04/06/2015
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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