L'été était souvent meurtrier dans les facultés de médecine lors de l'affichage des résultats du concours de fin de première année. Les manifestations de joie des heureux élus n'éclipsaient pas la détresse des nombreux recalés. On ne versera donc pas des larmes de crocodile à l'annonce du certificat de décès du feu concours. Pour autant, une fois encore la communication choc précède le contenu. Alors qu'une réflexion est en cours sur le contenu pédagogique du second cycle, à l'heure de la e-santé et de l'intelligence artificielle comment former les futurs médecins, les préparer à une révolution annoncée ? Faut-il recruter uniquement des profils scientifiques alors que les doyens plaident surtout à la télévision il est vrai et moins dans les cabinets ministériels la nécessité d'inciter des littéraires à se lancer dans la carrière… À l'image de Parcoursup où 3 000 étudiants seraient encore en attente d'affectation, on ne tire pas les leçons de cette initiative en agissant seulement sur le goulot d'étranglement des premiers mois de faculté. Bref on casse une fois encore le thermomètre plutôt que d'inciser la plaie et repen(an)ser le système à froid. Est-ce de la bonne médecine ?
Brève
Fin du numerus clausus, une bonne nouvelle ?
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Publié le 06/09/2018
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numerus clausus
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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