C’est la première combinaison thérapeutique à inclure le ténofovir alafénamide (TAF) avec l’emtricitabine, le cobicistat, l’elvitégravir. Le TAF est une nouvelle prodrogue du ténofovir, optimisée. Le cahier des charges avait pour objectif d’accroître la concentration intracellulaire du ténofovir dans les cellules infectées par le VIH avec dans le même temps une réduction de 90 % de sa concentration plasmatique. Ces modifications pharmacocinétiques se traduisent en clinique par une réduction de la toxicité rénale et osseuse observée avec le ténofovir, confirmée par les études cliniques. Ainsi chez des patients naïfs, la perte osseuse attestée par l’ostéodensitométrie a été plus favorable avec Genvoya® comparée à Stribild®. Dans le même temps, la non-infériorité de Genvoya® a été démontrée à 48 semaines avec un taux de succès virologique de 97,2 % versus 93,1 % avec le traitement initial à base de ténofovir. Pour les patients en insuffisance rénale légère à modérée, les marqueurs biologiques de la fonction rénale sont moins altérés avec Genvoya®. Une étude menée chez les patients de plus de 60 ans vient de débuter. Actuellement, Genvoya® n’est pas encore disponible dans les pharmacies hospitalières. Le dossier est en cours d’examen par le CEPS pour la fixation du prix.
Genvoya® dans l’infection à VIH réduit la toxicité osseuse et rénale.
Publié le 12/05/2016
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Avec Genvoya® (laboratoire Gilead), le clinicien disposera dans les prochains mois d’une nouvelle option thérapeutique dans la prise en charge d’une infection à VIH.

Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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