Les inhibiteurs du co-transporteurs sodium-glucose 2 (ISGLT2) développés dans le diabète de type II se révèlent des armes d'une grande efficacité dans l'insuffisance cardiaque sévère. Après la dapaglifozine, l'empaglifozine a constitué l'un des évènements de la dernière édition on line du congrès européen de cardiologie. Même en l'absence de diabète, l'association d'empaglifozine au traitement de référence entraîne une diminution de 25 % des décès cardio-vasculaires pour insuffisance cardiaque. Une réduction de 31 % du nombre total d'hospitalisations est également observée. Le bénéfice est encore plus marqué chez les patients les plus sévères, avec une fraction d'éjection du ventricule gauche plus basse et un NT-pro-BNP plus augmenté. Ces résultats sont issus d'une étude multicentrique internationale menée dans 520 centres (20 pays) en double aveugle contre placebo. 3 730 patients ont été inclus dans le protocole. Ces nouvelles données devraient conduire à l'intégration des inhibiteurs SGLT2 dans l'arsenal thérapeutique de l'insuffisance cardiaque. La France a longtemps été le seul pays européen à ne pas reconnaître leur intérêt thérapeutique dans le diabète de type 2.
Brève
Insuffisance cardiaque : réduction des 25 % des décès sous empaglifozine
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Publié le 03/09/2020
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Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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