Nos dirigeants pour faire des économies ont décidé de promouvoir la prescription de génériques. Par le biais d’incitations financières, pharmaciens et médecins sont incités à cette pratique. En parallèle, des accords ont été conclus entre pouvoir public et industrie pharmaceutique.
Le but de ces opérations était d’assurer un approvisionnement correct des officines rapide lorsqu’une rupture de stock survenait. Force est de constater que la réalité sur le terrain se révèle tout à fait différente.
Il y a quelques années, nous observions quelques ruptures dont certaines se révélaient embarrassantes.
Actuellement, nous apprenons journellement la rupture de stock de tel ou tel médicament ; lequel n’a pas forcément d’équivalent.
Le plus difficile pour le praticien se situe à deux niveaux :
- On ne l’informe pas de ces ruptures et des raisons de cette rupture de production.
- On n’arrive pas à obtenir de date de reprise de production de manière claire ; les pharmaciens d’officine ne sachant pas s’ils seront ou non réapprovisionnés.
Comment, en 2015, n’est-il possible de recourir à l’outil informatique pour donner une information fiable aux professionnels de santé ? Comment le gouvernement ne peut-il pas, avec le concours de ses agences du médicament, donner ces informations ? Au bout de cette chaîne, nous avons le patient qui est malade et qui a confiance en son médecin pour lui délivrer un traitement en accord avec sa pathologie… Doit-on négliger cet aspect du problème ?
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