L'obligation de prescrire en Dénomination Commune Internationale (DCI), en principe effective depuis un an est loin d'être effective. C'est "Que choisir" qui l'affirme en révélant cette semaine les résultats d'une de ces enquêtes. Près des trois-quarts des médicaments sont encore prescrits en nom de marque, indique UFC-Que Choisir, dont l'enquête a porté sur 815 ordonnances, comportant 2.729 médicaments prescrits.
Sur les médicaments prescrits, seuls 13% étaient inscrits en DCI. 14% supplémentaires comportaient la DCI ainsi que le nom de marque, comme le tolère la loi, mais 73% des médicaments étaient prescrits avec le seul nom de marque, détaille-t-il.
Ce sont les médecins spécialistes qui se plient le moins volontiers à cette obligation de la loi Bertrand de 2011, avec 85% des médicaments prescrits seulement avec le nom de marque contre 70% pour les généralistes).
Ces taux témoignent néanmoins qu'une progression de la prescrition en DCI, si l'on en croit les évaluations données par les pouvoirs publics il y a un an. Ce résultat n'est pas une surprise, l'obligation de prescription de la molécule n'ayant pas été assortie de contrôle ou de sanction, déplore le magazine. Et l'UFC-Que Choisir de réclamer au ministère de la Santé et à l'assurance maladie des "contrôles pour identifier les médecins récalcitrants".
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