Diabétologie

Moins d’hypo avec Toujeo®

Publié le 14/10/2016
Article réservé aux abonnés
B1

B1
Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Si l’emploi des molécules anti -hyperglycémiques et en particulier de l’insuline s’est nettement amélioré, il n’en reste pas moins que 50 % des patients demeurent hors des cibles glycémiques. Mais la palette des possibilités thérapeutiques s’étoffe d’année en années.

Avec notamment, l’insuline basale longue durée d’action et ultra-concentrée 300 U/ml Toujeo® du laboratoire Sanofi. Commercialisée depuis juin 2016, cette nouvelle insuline présente un profil pharmacocinétique et pharmacodynamique plus stable sur les 24 heures, d’où une moindre variabilité tout au long de la journée.

Cette année, au congrès européen de diabétologie (EASD, Munich 12- 16 Sept 2016) ont été rendus publics les résultats de la méta-analyse des essais de phase 3 EDITION 1, 2 et 3, dont l’objectif était d’évaluer les taux d’hypoglycémies (inférieur ou égal à 3,9 mmol/l ou hypoglycémies sévères) sous U300 versus l’insuline glargine (U100), en fonction du taux d’HbA1c, chez des patients diabétiques de type 2.

À 6 mois, les patients sous U300 avaient expérimenté moins d’hypoglycémies confirmées ou sévères, nocturnes ou sur l’ensemble des 24 heures, comparés à ceux qui étaient sous U100, au regard des taux d’HbA1c. Ceci confirme que la glargine U300 permet aux diabétiques de type 2 d’atteindre un contrôle glycémique équivalent à la U100, tout en limitant les hypoglycémies.

Qu’en est-il des données obtenues dans la vraie vie ? Une étude présentée au congrès de l’American Diabetes Association en juin dernier avaient montré que le switch de la glargine U100 vers la U300 s’accompagnait d’une amélioration du contrôle glycémique, avec une réduction de 0,64 % d’HbA1c six mois après la permutation d’insuline basale et un gain sur le nombre d’hypo-glycémies. Un programme d’étude de Toujeo en vie réelle (Toujeo Real Life Study Program) va débuter chez près de 500 diabétiques de type 2. 

D’après un symposium organisé par le laboratoire Sanofi lors du congrès de l’EASD (Munich 12-16 Sept 2016)

 
Hélène Joubert

Source : lequotidiendumedecin.fr