Olivier Véran revient sur les 3 contre-indications aux vaccins ANRm

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Publié le 21/07/2021

Crédit photo : GARO/PHANIE

Le 20 juillet, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Olivier Véran est revenu sur les trois contre-indications médicales aux vaccins à ARN messager établies après avis de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), du Comité sur la stratégie vaccinale présidé par Alain Fischer et du Conseil scientifique.

La première de ces contre-indications est le « syndrome PIMS », ou syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, une complication qui a touché certains enfants et adolescents à la suite d'une infection par le SARS-CoV-2. En juillet dernier, Santé publique France indiquait qu'entre le 1er mars 2020 et le 13 juin 2021, 595 cas de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques avaient été signalés.

La deuxième contre-indication indiquée par le ministre de la Santé concerne « les réactions type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation et faisant suite à une première injection de vaccin à ARNm ».

Enfin, la dernière porte sur les personnes allergiques à l'un des composants du vaccin, le PEG 2000 (un polyéthylène glycol), une situation qui « doit concerner à peu près 10 cas dans notre pays », a assuré Olivier Véran.

Ainsi, ni la grossesse, « ni les antécédents d'allergie à un antibiotique ou une piqûre d'abeille » ne constituent des contre-indications à la vaccination, a ajouté le ministre, qui a assuré qu'une vaccination était possible au premier trimestre de la grossesse.

En dehors de ces trois situations, « qui concernent potentiellement quelques centaines de Français, il n'y a aucune contre-indication aux vaccins à ARN messager ».

Les certificats médicaux de contre-indications

« C'est donc sur cette base-là que des certificats médicaux en bonne et due forme peuvent être reconnus comme des contre-indications et non pas sur un simple avis médical ou pharmaceutique avec des antécédents allergiques », a insisté le ministre des solidarités et de la santé.

 

Avec l'AFP.

 


Source : lequotidiendumedecin.fr