Un rapport du HCSP évaluant le plan national d’action sur le suicide (2011-2014), a identifié plusieurs actions ayant une efficacité avérée sur la prévention du suicide. Le Collège national des généralistes enseignants soutient plusieurs propositions de ce rapport. Il est notamment en faveur d’une organisation solide, permettant aux généralistes un accès direct aux soins psychiatriques pour leurs patients dans un territoire donné. L’institution se prononce aussi pour une coordination des soins renforcée entre psychiatres de secteurs et médecins généralistes avec reconnaissance du temps alloué à la communication entre professionnels au service du patient. Enfin, des moyens conséquents pour la formation initiale des médecins et pour le développement professionnel continu sur la psychothérapie de première intention et la psychopharmacologie doivent être dégagés.
Pour les patients concernés par ces troubles, le conseil scientifique du CNGE propose également que les psychiatres et les professions de la santé psychique travaillent en concertation avec les médecins généralistes traitants. Ces derniers sont, en effet, d’après le Collège, en première ligne pour repérer les motifs réels de consultation, identifier les patients à risque de suicide et proposer une prise en charge adaptée.
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