Air France continuera à transporter des singes pour la recherche médicale, a affirmé jeudi le patron d’Air France, en réponse à une question d'un militant de la cause des animaux lors de l'assemblée générale des actionnaires d'Air France-KLM.M. Alexandre de Juniac a affirmé qu'Air France continuerait à le faire tant que cela servirait la science. Une trentaine de manifestants d’une association s'étaient rassemblés près du lieu de l'AG au Carousel du Louvre pour dénoncer l'expédition de singes à des fins expérimentales. Plusieurs personnes étaient déguisées en singe enfermées dans une cage posée sur le trottoir de la rue de Rivoli. Elles portaient des panneaux indiquant "Air France expédie des singes aux labos".
En réponse M. de Juniac a rappelé que son groupe interrogeait "régulièrement les plus hautes autorités de la recherche médicale" et considérait "que l'expérimentation faite sur des primates ayant un patrimoine génétique proche de l'espèce humaine est indispensable à l'avancée de la recherche". "Tant que la recherche médicale pour l'amélioration de la santé humaine aura besoin de ces expérimentations, nous continuerons à les transporter. Lorsqu'il sera avéré que ce n'est plus le cas, nous arrêterons", a-t-il ajouté. Enfin, a-t-il conclu, "nous opérons ces transports dans des conditions conformes à toutes les conventions (...) et dans des conditions de bon traitement des animaux".
L'association de défense des animaux prétend que la compagnie française est l'une des dernières à assurer le transport de ces animaux vers des laboratoires de recherche. "On sait aujourd'hui que les méthodes substitutives sont plus efficaces, plus sûres, plus rapides et aujourd'hui Air France doit vraiment ouvrir les yeux et écouter la mobilisation qui est de plus en plus grande", a déclaré Isabelle Goetz, porte-parole de l'association Peta France.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation