Pour la première fois, un traitement se révèle efficace chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée (FEVG>40%). L'empaglifozine (laboratoires Boehringer Ingelheim et Eli Lilly and Company) développé dans le diabète de type II) a réduit de 21% le critère composite de mortalité cardiovasculaire et d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque, selon les résultats de l'étude EMPEROR-Preserved publiée dans The New England Journal of Medicine. Le bénéfice est toutefois davantage observé sur la réduction du nombre d'hospitalisations que sur la baisse de la mortalité cardiovasculaire ou globale. Par ailleurs, les effets ne sont plus guère observés lorsque la FEVG est supérieure à 65%.
L'essai a inclus 5 988 patients insuffisants cardiaques (Classe NYHA II à IV). Le taux de NT-proBNP était > à 300 pg/ml sans fibrillation atriale ou > 900 pg/ml avec fibrillation atriale. L'hospitalisation pour insuffisance cardiaque dans les 12 derniers mois constituait un autre facteur d'inclusion. 31 patients doivent être traités pour éviter une hospitalisation ou décès.
Quant au mécanisme d'action à l'origine de l'impact positif de cette classe thérapeutique sur cette pathologie cardiaque, il n'est toujours pas élucidé.
Ce résultat est-il lié à l'empagliflozine ou l'ensemble de cette classe thérapeutique? Les donnée de l'essai DELIVER mené avec la dapaglifozine sont attendus en 2022. Et permettront de répondre à cette question.
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