« Cette crise comparable à celle de 1929 va faire des dégâts considérables si l'on ne fait pas preuve de solidarité, a annoncé Bruno Le Maire le 6 avril dans les médias. Rien ne serait pire que des pays européens riches redémarrent aussitôt après la crise pendant que d'autres sont à l'arrêt. » Et d'en appeler aux autres États européens à mettre sur la table plusieurs centaines de milliards d'euros pour relancer l'économie européenne. Ce grand fonds de solidarité permettrait par exemple aux États de moderniser leurs hôpitaux. Il soulagerait aussi des filières en grande difficulté comme le tourisme, l'aéronautique, l'automobile. Seraient ainsi encouragés des investissements dans des filières d'avenir comme les nouvelles technologies, la fibre optique ou la recherche. Au final, le package demandé aux autres États européens sera constitué de mesures immédiates d'aides ainsi que ce grand projet de lancement de fonds européen d'investissement et de solidarité à long terme. Seul hic pour l'instant, l'Allemagne et les Pays-Bas, les "pays riches", sont encore très réticents. Pour rassurer ses confrères ministres, selon Bruno Le Maire, « l'objectif n'est pas de mutualiser les dettes passées, mais celles du futur à court terme (5 à 10 ans) et uniquement pour des investissements » qui relanceront l'économie. Si cette solidarité n'était pas effectivement mise en œuvre, « l'Europe exploserait et cela serait la fin du projet européen ».
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