Le Haut Conseil de la santé publique vient de renforcer ses réserves concernant l'utilisation de la cigarette électronique dans la lutte contre le tabac : « Les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer les SEDEN comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé ». Ainsi, les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique, doivent utiliser des traitements médicamenteux ou non, ayant prouvé leur efficacité. Dans son avis de 2016, portant sur les « bénéfices-risques de la population générale », le Haut Conseil considérait que la cigarette électronique pouvait être considérée comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac des fumeurs. Toutefois, cette aide pouvait constituer en même temps une porte d'entrée dans le tabagisme et même contribuer à renormaliser la consommation de tabac. D'où l'appel à maintenir l'interdiction en matière de publicité de ce supplétif au tabac, tout en continuant de promouvoir la cigarette électronique comme « mode de réduction des risques du tabac en usage exclusif ».
Retrouvez ici son dernier avis.
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat
Implant Nexplanon : de nouvelles recos de l’ANSM en cas de migration
Santé sexuelle à l’ère du numérique : des opportunités à saisir
Covid long : la physiopathologie est polymorphique chez les patients non hospitalisés