L'automne 2017 aura été marqué par la crise causé par le Levothyrox®. Au cœur du mois d’août, une pétition de 70 000 patients hypothyroïdiens met le feu aux poudres. Les usagers reprochent à la nouvelle formule du Levothyrox® – remplaçant l’ancienne depuis mars – l’apparition de nouveaux symptômes du spectre des dysthyroïdies. Devant l’ampleur médiatique de l’affaire, l’ANSM décide d’ouvrir un numéro vert et lance une enquête de pharmacovigilance. à mi-parcours, elle ne révélera pas d’effets nouveaux graves mettant en péril la sécurité des patients. Début septembre, Agnès Buzyn ouvre le marché à d’autres formes de lévothyroxine et le 15, elle décide du retour temporaire de l’ancienne formule (Euthyrox). Depuis cette date, la L-Thyroxin Henning® et le Thyrofix® ont renforcé l’arsenal thérapeutique. Entre-temps, la machine judiciaire a été lancée par des patients, le laboratoire Merck perquistionné et condamné à délivrer l’ancienne formule du Levothyrox® en Haute-Garonne, et Agnès Buzyn mise en accusation pour non-assistance à personne en danger.
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