Le taux de non fumeurs chez les patients atteints de CP est passé de 7.2 à 10.9% en 10 ans. Le CP des non-fumeurs est maintenant considéré comme une entité distincte. Selon l’étude KBP-CPHG, il se caractérise par la prépondérance des femmes (83%), des Asiatiques (91%), des adénocarcinomes (85%). « L’étude BIOMARQUEURS montre que les non fumeurs ont plus souvent une anomalie moléculaire (65% vs 46% chez les fumeurs), une mutation EGFr (49% vs 11%), et moins fréquemment une mutation KRAS (4% vs 40%) », remarque Sébastien Couraud (Lyon).
L’exposition professionnelle est le principal facteur de risque pour les hommes ; elle est peu importante chez les femmes, plutôt exposées au tabagisme passif et aux polluants domestiques.
Si l’amiante reste le facteur professionnel le plus connu, d’autres toxiques, professionnels ou non doivent toujours être recherchés -silice, hydrocarbures aromatiques polycycliques, gaz d’échappement de moteur diesel, radiations ionisantes, fibres minérales artificielles, nanotubes de carbone, radon, etc. Les facteurs de risque se cumulent : ainsi la co-exposion aux laines minérales et à l’amiante multiplie par deux le risque relatif par rapport à l’amiante seule ; l’exposition à l’amiante d’un sujet fumeur multiplie par cinq le risque par rapport au tabagisme seul.
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