La prophylaxie pré-exposition ou PrEP (qui consiste à proposer des traitements antirétroviraux prophylactiques à des personnes non infectées par le VIH mais à haut risque de contamination) est autorisée aux États-Unis depuis juin 2013 et l’OMS s’est prononcée en sa faveur cet été. Mais, en France, les choses tardent à bouger.
Les résultats positifs de l’essai français Ipergay pourraient faire bouger les lignes.
Dans cette étude, menée par l’ANRS les homosexuels masculins étaient randomisés pour recevoir soit le placebo, soit le Truvada® (ténofovir/ emtricitabine) au moment des rapports sexuels ; le bras placebo a été arrêté vu la réduction très significative du nombre de contamination par le VIH dans le groupe traité. « Cette efficacité fait de la PrEP un outil très attractif en association aux autres moyens de prévention dans le contexte des populations à haut risque. Le laboratoire n’a cependant pas demandé l’AMM du médicament auprès de l’EMEA dans cette indication. On espère néanmoins que les bénéfices mis en évidence par l’essai IPERGAY permettent de relancer, au niveau du ministère les démarches, afin d’obtenir une RTU », indique le Pr Pialloux.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité