Instaurée en janvier 2005, l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) ne fait pas recette. Une récente étude de l’IRDES (Institut de recherche et documentation en économie de la santé) montre qu’en 2011, « seules 22 % des personnes éligibles auraient fait valoir leur droit ».
Le dispositif consiste en une aide financière qui s’adresse aux ménages ayant des ressources jusqu’à 35 % supérieures au plafond de l’octroi de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). L’IRDES précise que même si le dispositif monte en charge (200 000 bénéficiaires en 2006, près de 600 000 fin 2008), le nombre de bénéficiaires potentiels de cette mesure est d’environ deux millions.
Dans une enquête réalisée sur un échantillon de plus de 4 000 assurés sociaux de la caisse primaire de Lille-Douai, l’IRDES analyse les raisons qui poussent ces ménages à ne pas faire valoir leurs droits. Environ 40 % de ces assurés pensaient ne pas y avoir droit, tandis que 18 % jugeaient les démarches trop compliquées. Environ 10 % estimaient que la complémentaire santé restait trop chère, même avec cette aide.
L’IRDES souligne qu’« une sensibilisation au dispositif par les médecins pourrait être une méthode d’information efficace ».
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque