Protocoles de sécurité, modèles de gestion des risques, simulateurs, formation continue, évaluation des pratiques… À certains égards, le monde de l’aéronautique est une source d’inspiration pour l’univers de la santé. Une sélection draconienne, des études longues, une vie professionnelle sous forte pression, des vies au bout des doigts… rapprochent pilotes et médecins. Des cockpits aux blocs, les équipes d’« aviateurs » et de chirurgiens se parlent, se trouvent des points communs, et les secondes copient volontiers les premières.
Depuis le début de la semaine, les pilotes de ligne sont en grève contre un projet d’encadrement de leur droit… de grève. Cette fois-ci, c’est peut-être la santé qui pourrait montrer l’exemple. Car à l’hôpital, on a beau être jaloux de son droit de grève, on dépose, 5 jours avant de lancer un mouvement, des préavis précisant la date de début et la durée des hostilités. Les pilotes refusent, eux, le principe de préavis individuels 48 heures avant le début d’un conflit. Quant au « service garanti » que l’on voudrait les voir adopter, il les hérisse tout autant. Grévistes, les médecins hospitaliers mais aussi libéraux travaillent sur assignation ou sur réquisition afin de constituer un effectif minimal de sécurité. Mieux que la check-list ?
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