Lors des accords du Ségur fin juillet, le gouvernement a promis d'injecter deux milliards d'euros dans le numérique en santé. On en sait davantage sur la répartition. Quelque 600 millions d'euros seront débloqués sur cinq ans pour le secteur médico-social dans les équipements de base et logiciels socles. Le reste de l'enveloppe (1,4 milliard) doit servir à rattraper le retard numérique à tous les étages du système de santé.
Au programme : l'essor en trois ans de la télésanté (y compris télé expertise, télésurveillance et télésoin) ; la création du système d'information du futur service d'accès au soins (SAS) ; et l'intégration des fondations numériques régaliennes (identifiant national de santé, interopérabilité des logiciels, messageries sécurisées, dossier médical partagé). L'objectif est la généralisation d'une offre logicielle de qualité garantissant le partage sécurisé des données médicales (lettre de sortie hospitalière, volet de synthèse du DMP, résultats de biologie et d'imagerie, etc.). Pour encourager les professionnels à partager les données, « il y a aura des mesures financières incitatives et coercitives », prévient Laura Létourneau, déléguée ministérielle du numérique de santé.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive