La Chine vient de participer, au Vatican, à un sommet consacré au don d'organes.
Le pays était représenté par Huang Jiefu, ancien vice-ministre chinois de la Santé et chef du Comité national du don d'organes, venu présenter à Rome une communication intitulée « La perspective chinoise sur la gestion des organes ». Ladite « gestion », qui se heurte notamment à une pénurie de donneurs, est en pleine mutation depuis que Pékin a mis fin, il y a deux ans, à l'utilisation d'organes prélevés sur des condamnés à mort après leur décès.
Estimant que la Chine continue d'abriter des pratiques répréhensibles en matière de transplantation, des experts internationaux d'éthique médicale ont protesté auprès du Saint-Siège : l'invitation faite à Pékin n'était pas, à leur sens, la meilleure des initiatives. En vain. La conférence de Huang Jiefu était « un exercice académique et non la reprise d'affirmations politiques litigieuses », a fait valoir le recteur de l'académie pontificale.
Et puis, mais peut-être ne faut-il voir aucun rapport entre ceci et cela, le pape François s'emploie, depuis son élection en 2013, à se rapprocher du gouvernement chinois – l'empire du milieu compte tout de même une douzaine de millions de catholiques dont les liens avec Rome ont été rompus.
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