« C'est très important de travailler avec un interprète pour comprendre ce que le patient nous dit à travers sa plainte et ses symptômes et ne pas passer à côté du diagnostic (certains peuvent se plaindre de maux de tête… pour une dépression, par exemple). L'interprète permet aussi d'expliquer le traitement (durée, effets secondaires, etc.) et d'améliorer l'alliance thérapeutique et l'adhésion du patient.
Recevoir un patient en consultation avec un interprète n'est pas que du bon sens ; il est préférable de se former, pour apprendre à travailler autrement. Mais l'on est plus efficace ensuite dans la compréhension de la problématique du patient. Et que les hospitaliers n'hésitent pas à en parler à leur direction : même en période de restriction budgétaire, certaines sont à l'écoute ! »
(4) Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital Avicenne (APHP), université Paris 13, référent du centre régional psychotraumatismes (CRP) de Paris.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive