Pour Erick Roche, président de Teva France, l’affaire du Furosémide est la conséquence de « la maladresse d’une dame âgée ». Selon les conclusions d’un rapport de gendarmerie auquel il a pu avoir accès, « la seule hypothèse probable est que la patiente ait positionné un comprimé de Zopiclone Teva dans un blister de Furosémide Teva. Cette patiente de Saint-Malo, qui vit seule, a l’habitude d’ouvrir ses blisters et de repositionner les comprimés en trop qu’elle avait déblistérisés pour son pilulier », a poursuivi Erick Roche sur la radio Europe 1.
Dans cette affaire, a conclu le patron de Teva, « tout le monde est de bonne foi, il n’y a pas eu de malveillance ni de volonté de nuire. C’est pourquoi nous ne lui donnerons pas de suites judiciaires ».
L’alerte sanitaire avait pris de l’ampleur début juin, après l’annonce du décès de plusieurs personnes âgées sous Furosémide, alors que la substitution de ce produit par un somnifère peut présenter des risques sérieux pour la santé. Cette alerte avait contraint le laboratoire à rappeler tous les lots potentiellement incriminés, à subir une inspection poussée de l’ANSM, et à suspendre temporairement les expéditions de tous les médicaments conditionnés dans son usine de Sens.
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