Dialogue de sourds en perspective.
Le LEEM (Les Entreprises du médicament) organise aujourd’hui sa première université d’été, baptisée PharmaCité, au Carreau du Temple à Paris. Le syndicat patronal trouvera face à lui des organisations comme Anticor (association nationale de lutte contre la corruption), le FORMINDEP ou Michèle Rivasi, députée européenne Europe-Ecologie-les Verts, à l’initiative d’une journée d’action plaidant pour une « autre politique du médicament » et d’un contre-forum dénonçant « le racket des laboratoires pharmaceutiques ».
Réunies dans le cadre de l’« opération mains propres sur la santé », ces organisations ont réservé une salle dans le même lieu. Même si les deux manifestations ne devraient pas se rencontrer, l’ambition des amis de Michèle Rivasi est clairement de jouer les trouble-fête. À l’heure où le LEEM animera une table ronde intitulée « Comment l’innovation révolutionne la prise en charge des patients », les anti-labos expliqueront comment « en finir avec la pharmadéliquance », en présence du Pr Philippe Even, de Marie-Odile Bertella-Geffroy (ex-coordinatrice du pôle de santé publique au TGI de Paris) et d’un certain nombre de praticiens. « Notre journée d’action est un cri d’alarme nourri du secret espoir d’un sursaut de l’ensemble des acteurs », avancent les organisateurs.
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