Le nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a reculé. Il a renoncé le 22 octobre à rattacher l’Agence européenne du médicament, et la politique européenne des produits de santé, au secteur de l’industrie, comme il l’avait initialement souhaité.
« La santé n’est pas une marchandise, a-t-il déclaré dans son discours d’investiture devant le Parlement européen, j’ai donc décidé de réaffecter ces compétences au commissaire à la santé. »
Une régression
En septembre, cette volonté affichée d’affecter la santé au secteur de l’industrie avait fait réagir le secteur de la santé. Certains avaient fait valoir que cette décision constituait une régression, alors qu’un rattachement au secteur de la santé serait « meilleur gage d’une priorité donnée à la santé publique et aux patients, plutôt qu’aux intérêts industriels et économiques à courte vue ».
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