Selon les comptes de la santé, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM, agrégat qui regroupe les soins hospitaliers, des médecins, dentistes ou laboratoires d’analyses, mais aussi les transports de malades, les médicaments et autres frais médicaux) a atteint 190,6 milliards d’euros en 2014, en hausse de 2,5 %, soit une dépense moyenne de 2 900 euros par habitant.
Les dépenses courantes de santé représentent 256,9 milliards d’euros, soit 12 % du PIB.
Sur les 190 milliards dépensés l’an passé, l’assurance-maladie prend en charge plus des trois quarts (76,6 %), un pourcentage en augmentation de 0,7 point entre en 2011 et 2014. Le dynamisme de certaines dépenses (soins hospitaliers et infirmiers, transports sanitaires, médicaments coûteux, rétrocession hospitalière) et le nombre croissant d’assurés exonérés du ticket modérateur expliquent la part croissante de la Sécu dans le financement. À l’inverse, la part des complémentaires santé s’affiche en légère baisse, à hauteur de 13,5 % de la dépense en 2014, un « phénomène nouveau », précise le ministère.
Mais surtout, le reste à charge des ménages est tombé en 2014 à 8,5 % des dépenses, soit 16,2 milliards d’euros (208 euros par habitant et par an). Il enregistre une baisse de 0,2 point par an depuis trois ans, parmi les plus faibles des pays de l’OCDE.
« Cette évolution résulte de la cohérence des choix politiques de ce gouvernement en faveur de l’accès aux soins, s’est aussitôt félicitée Marisol Touraine. Encadrement des dépassements d’honoraires, coup d’arrêt aux mesures de désengagement de l’assurance-maladie, relèvement des plafonds de la CMU-C et de l’ACS : nous avons pris des mesures fortes, concrètes, qui ont fait progresser la prise en charge des Français. »
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