La fréquentation des cures thermales médicalisées a augmenté de 3,9 % en France en 2016, une progression ininterrompue depuis sept ans, portée par le vieillissement de la population et une image renouvelée. En 2016, 587 000 curistes ont séjourné dans l'un des 110 établissements thermaux français, selon des chiffres dévoilés par le Conseil national des établissements thermaux (CNETh).
En sept ans, le nombre de Français qui réalisent ces cures dans le cadre d'une convention avec la Sécurité sociale (trois semaines d'affilée, sur prescription médicale et pour le traitement de onze pathologies répertoriées) a augmenté de plus de 18 %.
« Les médecins portent aujourd'hui un regard plus positif sur le thermalisme, du fait notamment des résultats encourageants de la recherche thermale et de la campagne de communication "la médecine thermale, efficace pour longtemps" », affirme aussi le CNETh.
Rhumatologie, première raison de prescription
En 2003, le secteur s'était engagé à démontrer le bénéfice médical rendu des cures médicalisées, en échange du maintien du remboursement par l'assurance-maladie. Une dizaine d'études ont été publiées depuis 2008, comparant l'efficacité de la cure thermale par rapport à des traitements classiques, pour la prise en charge des troubles anxieux, de l'arthrose, du surpoids ou encore de l'insuffisance veineuse chronique.
L'âge moyen des curistes est de 63 ans et les deux tiers d'entre eux sont des femmes. La rhumatologie, et notamment le traitement de l'arthrose, reste la première raison de prescription de ces cures, tandis que d'autres comme les affections psychosomatiques (stress, burn-out) progressent, selon le CNETh.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes