Donald Trump devait dévoiler ce mardi sa proposition de budget 2018, comprenant notamment des coupes franches dans l'assurance-maladie et des changements dans les programmes de lutte contre la pauvreté, dans le but d'équilibrer le budget américain.
La proposition pour le prochain exercice fiscal, qui commence le 1er octobre, comprend une coupe astronomique de 1 700 milliards de dollars sur dix ans dans les programmes sociaux à destination des plus pauvres.
Plusieurs programmes sont sur la sellette, notamment celui des bons alimentaires, qui représente 272 milliards de dollars. Medicaid, le programme d'assurance-maladie pour les plus démunis, serait amputé de 800 milliards sur une décennie, comme le prévoit la réforme Trump de l'Obamacare. De telles réductions pourraient empêcher 10 millions d'Américains de toucher leurs allocations Medicaid.
Medicare pas impacté
Le budget prévoit également de supprimer les financements de l'organisation de planning familial Planned Parenthood, dans le cas où la réforme du système de santé voulue par Donald Trump serait validée au Congrès. « Nous ne touchons pas aux grandes lignes de la Sécurité sociale et nous ne touchons pas Medicare (l'assurance-maladie publique pour les plus de 65 ans) », a en revanche assuré le directeur du Budget de la Maison Blanche, Mick Mulvaney.
Le président américain propose en revanche une augmentation de 10 %, soit 54 milliards, du budget de la défense par rapport à 2017. Il prévoit également un congé parental « totalement payé » de six semaines, pour un coût estimé à 18 milliards sur 10 ans. Ce budget 2018 ne devrait pas être approuvé en l'état par les parlementaires américains, qui devront trouver un compromis d'ici au 30 septembre.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes