Interrogée lors des questions orales à l’Assemblée nationale, la ministre de la Santé, revenant sur ses précédentes déclarations, a envisagé pour la première fois d’étendre la vaccination à certains cabinets libéraux « dans des conditions ciblées, en décembre ». Considérant que la question est « simplement logistique », Roselyne Bachelot a rappelé que « le vaccin est livré en flacons multidoses destinés à vacciner dix personnes » et qu’il « doit être conservé dans les conditions de froid bien précises comme tous les vaccins. Les flacons entamés doivent être utilisés dans les 24 heures ».
« À partir de ces déterminants, a-t-elle ajouté, vous comprenez pourquoi la vaccination n’est possible que dans les centres dédiés : comment livrer 60 000 cabinets de médecins généralistes avec des moyens logiques que je n’ai pas ? »
La ministre continue de penser que « la seule organisation vaccinale possible est celle d’une organisation collective », mais elle ne ferme pas la porte aux syndicats. « La balle est dans leur camp a-t-elle estimé, pour nous montrer qu’ils ont la possibilité de participer à la vaccination de masse. »
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