La prévalence de diabète gestationnel était de 8 % en France métropolitaine en 2012. C'est ce que montre l'étude Epifane réalisée sur 3 353 paires (mères et enfants) choisies au hasard dans 136 maternités.
La fréquence de dépistage chez les femmes à risques était plus importante que dans la population en général. Mais malgré ces nouvelles recommandations sur un dépistage plus sélectif, le nombre de femmes dépistées restait élevé par rapport à d'autres pays.
Les pratiques pourraient donc être encore améliorées. D'après les données un nombre non négligeable de femmes présentant des facteurs à risques n'avaient pas été dépistées, en particulier celles de plus de 35 ans, celles en surpoids ou celles ayant des antécédents de diabète gestationnel.
Les analyses révèlent aussi que 26,4 % des enfants dont la mère présente un diagnostic positif étaient nés par césarienne. Leurs enfants étaient aussi plus souvent atteints de macrosomie.
L'incidence cumulative de diabète de type 2 a été estimée entre 30 et 50 %, cinq ans après un diabète gestationnel. Le diagnostic de cette maladie permettrait ainsi d'identifier les femmes susceptibles de bénéficier au mieux de programmes de promotion de santé ciblant par exemple l'activité physique ou l'alimentation.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes