Que ce soit sous les slogans de « Black Friday », « journée santé morte » ou « blocage sanitaire national », la journée de fermeture des cabinets programmée le vendredi 13 novembre promet d’être largement suivie, à l’appel de nombreux syndicats de médecins libéraux, collectifs et coordinations, qui entendent relancer la mobilisation contre la loi de santé de Marisol Touraine.
À la manœuvre depuis des semaines, Le BLOC, qui regroupe les spécialistes de plateaux techniques lourds, précise ce lundi que l’arrêt des activités médicales et chirurgicales, consultations et urgences devrait démarrer à partir du 13 novembre « à 8 heures ». Le syndicat explique que cette journée de blocage sanitaire préfigure « ce que sera le système de santé si la loi est votée ».
Généralistes, cardiologues...
Afin de « maintenir l’unité syndicale », MG France s’associe à la mobilisation du 13 novembre mais rappelle ses priorités : des moyens d’exercice supplémentaires pour les généralistes et le refus de l’obligation d’un tiers payant généralisé « impossible à mettre en œuvre ».
Le Syndicat national des spécialistes des maladies du cœur et des vaisseaux (SNSMCV) a décidé lui aussi à l’unanimité de s’associer à cette journée santé morte. Le syndicat relève que « le pouvoir s’obstine aveuglément à imposer une loi de santé qui vise à mettre la médecine libérale dans un carcan administratif qui va l’étouffer à mourir ».
Avec le désengagement américain, l’OMS annonce une réorganisation et des licenciements
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation